Elle est bien remplie – on vous laisse jeter un coup d’oeil à la vidéo ci-dessous – et les tomates arrivent à mâturité, concombres, poivrons, aubergines et haricots le sont déjà depuis quelques temps.
Notre point de vente est actuellement sous cette serre, tous les samedis matins (9h30 à 12h30); il y en a pour les yeux et pour le palais !
Sol vivant = légumes vivants et riches Un sol non labouré profite d’une vie biologique intense : vers de terre, champignons, bactéries, une faune diversifiée macro et micro-biologique s’active, se nourrit des résidus de culture et surtout des matières organiques dont nous pourvoyons nos planches de culture ; l’activité des micro-organismes va produire toutes sortes de minéraux, nourriture des plantes : c’est le cycle naturel de la fertilité.
Nous ne faisons rien d’autre que de reproduire au champ ce qui se passe dans une forêt : les feuilles tombent, se dessèchent et finissent par être décomposées par les champignons et bactéries qui vont nourrir les racines des arbres.
Riche et équilibré, le sol va pouvoir produire des légumes riches et équilibrés, peu sensibles aux maladies, ce qui conduit à un usage minimaliste voire inexistant des produits phytosanitaires. Remarquons surtout que les éléments vitaux du légume (vitamines, minéraux) ne sont pas issus d’une fertilisation de synthèse, mais sont le fruit du cycle naturel de la fertilité
La première conséquence est gustative : une carotte a vraiment le goût de la carotte, pareil pour tous les autres légumes, de la tomate au fenouil. Si une carotte en a le goût, elle en aura également le contenu nutritif en minéraux, en vitamines et en oligo-éléments, c’est-à-dire les éléments nécessaires à la bonne santé du corps. Des analyses chimiques permettent de confirmer cette perception.
Sol travaillé = légumes pauvres
A l’inverse, le labour du sol détruit l’essentiel de la vie biologique, c’est un écocide des vers de terre ; le sol étant déstructuré, il n’est plus capable de contenir la matière organique donc vivante, laquelle va disparaître petit-à-petit soit par lessivage lors des précipitations, soit par évaporation. Actuellement, en France, le taux moyen de matière vivante dans les sols agricoles est de 1,5% alors qu’on était proche des 5% en 1950. Un sol vidé de ses minéraux et éléments vitaux sera sensible aux maladies, aux nuisibles – donc usage important de produits phytosanitaires – et pour produire des légumes, devra recevoir une fertilisation rapportée, souvent de synthèse.
Conséquence : une baisse dramatique des éléments nutritifs. Une comparaison entre des tables de composition des aliments des années 1960 et 2017 sur une base de 70 fruits et légumes les plus consommés en France fait apparaître une perte d’environ -16% de calcium, -27% de vitamine C et -48% de fer.
Si nous insistons autant sur la vie du sol, c’est parce qu’elle est l’élément premier et déterminant de la qualité gustative et nutritive de nos légumes, car pour certains d’entre eux – comme la tomate, la carotte, panais, chou, fenouil, poireau, radis – la vie du sol détermine particulièrement goût et le contenu nutritif.
est un groupement informel de producteurs du Pays d’Auge en Normandie, à cheval sur le Calvados et l’Orne, qui fournit des clients à la recherche de produits sains et goûtus.
Initié par le maraicher des Jardins du CEP et Bruno Longlet, ce groupement a pour vocation de proposer des produits de qualité à des clients sélectionnés de la région parisienne.
Sa spécificité réside non pas dans le respect d’un cahier des charges administratifs comme l’est le label Agriculture Biologique (bien que la plupart des producteurs soient certifiés AB), mais dans le respect d’une agronomie du vivant laquelle a la capacité de produire des aliments de qualité tout en étant un modèle agricole vertueux et pérenne.
Du simple bon sens, me direz-vous, encore faut-il pouvoir le démontrer.
Un sol non labouré profite d’une vie biologique intense : vers de terre, champignons, bactéries, une faune diversifiée macro et micro-biologique s’active, se nourrit des résidus de culture et surtout des matières organiques dont nous pourvoyons nos planches de culture ; l’activité des micro-organismes va produire toutes sortes de minéraux, nourriture des plantes : c’est le cycle naturel de la fertilité.
Nous ne faisons rien d’autre que de reproduire au champ ce qui se passe dans une forêt : les feuilles tombent, se dessèchent et finissent par être décomposées par les champignons et bactéries qui vont nourrir les racines des arbres.
Riche et équilibré, le sol va pouvoir produire des légumes riches et équilibrés, peu sensibles aux maladies, ce qui conduit à un usage minimaliste voire inexistant des produits phytosanitaires. Remarquons surtout que les éléments vitaux du légume (vitamines, minéraux) ne sont pas issus d’une fertilisation de synthèse, mais sont le fruit du cycle naturel de la fertilité, ce qui en terme d’éléments nutritifs change beaucoup de choses…
La première conséquence est gustative : une carotte a vraiment le goût de la carotte, pareil pour tous les autres légumes, de la tomate au fenouil. Si une carotte en a le goût, elle en aura également le contenu nutritif en minéraux, en vitamines et en oligo-éléments, c’est-à-dire les éléments nécessaires à la bonne santé du corps. Des analyses chimiques permettent de confirmer cette perception.
Sols travaillés = légumes pauvres
A l’inverse, le labour du sol détruit l’essentiel de la vie biologique, c’est un écocide des vers de terre ; le sol étant déstructuré, il n’est plus capable de contenir la matière organique donc vivante, laquelle va disparaître petit-à-petit soit par lessivage lors des précipitations, soit par évaporation. Actuellement, en France, le taux moyen de matière vivante dans les sols agricoles est de 1,5% alors qu’on était proche des 5% en 1950. Sachant qu’il faut une dizaine d’années pour gagner 1% grâce à des cultures intermédiaires, on mesure un peu l’ampleur de la catastrophe.
Un sol vidé de ses minéraux et éléments vitaux sera sensible aux maladies, aux nuisibles – donc usage important de produits phytosanitaires – et pour produire des légumes, devra recevoir une fertilisation rapportée, souvent de synthèse.
Conséquence : une baisse dramatique des éléments nutritifs.
Une comparaison entre des tables de composition des aliments des années 1960 et 2017 sur une base de 70 fruits et légumes les plus consommés en France fait apparaître une perte d’environ -16% de calcium, -27% de vitamine C et -48% de fer. Si nous insistons autant sur la vie du sol, c’est parce qu’elle est l’élément premier et déterminant de la qualité gustative et nutritive de nos légumes, car pour certains d’entre eux – comme la tomate, la carotte, panais, chou, fenouil, poireau, radis – la vie du sol détermine particulièrement le goût et le contenu nutritif.
Ce que nous proposons va donc bien au-delà d’une simple labellisation bio (bien que nous le soyons aussi). Celle-ci se limite à dire qu’il n’y a pas de traitement chimique mais ne dit rien quant aux contenus nutritifs et donc à la qualité intrinsèque de la production. Il n’y a que des sols vivants qui puissent produire des légumes de qualité, et cela, nous vous le garantissons.
Du producteur au consommateur
Le site web que nous avons créé met en relation le consommateur avec les producteurs, ce qui permet de connaître non seulement l’origine géographique des produits, mais aussi les pratiques agricoles des producteurs. Ceux-ci se font une fierté d’organiser des journées de démonstration et d’explications de leurs pratiques sur leurs fermes. Le direct producteur permet de réaliser une opération gagnant/gagnant: le producteur est rémunéré à un juste prix, lequel est un prix raisonnable pour le consommateur.
Bien que notre association de producteurs soit issue de Maraichage sur Sol Vivant Normandie, nous ne nous limitons pas aux légumes et fruits mais nous efforçons de fédérer petit-à-petit des producteurs dans d’autres gammes afin de proposer une palette suffisamment large.
En raison de son aspect accidenté et de la qualité de ses prairies, le Pays d’Auge a été préservé de la culture céréalière industrielle et a pu garder pour une bonne partie son système écologique riche et varié : prairies, haies, ruisseaux sont un écrin pour une faune et une flore diversifiées qui permettent de produire encore aujourd’hui fromages, cidres, viandes bovines d’une réputation qui va au-delà des frontières.
Dans la pratique
Les clients commandent les produits souhaités sur notre boutique du samedi au mardi minuit. Les producteurs préparent les commandes le mercredi. Les paniers sont livrés le jeudi sur quelques points de la région parisienne.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Bruno qui s’occupe de l’aspect commercial.
Suite au vote lancé par la Banque postale pour choisir le projet qui sera financé par celle-ci, nous avons le plaisir de vous annoncer que les Jardins du CEP ont remporté la mise avec 117 votes contre 89 !
Nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé et nous ont permis de gagner !
Concrètement, la Banque postale finance 50% du premier pallier du financement participatif; notre premier pallier étant à 5000 €, c’est donc la somme de 2500 € qui nous est donnée par ladite banque.
La campagne de financement participatif continue, elle dure jusqu’au 21 juin. Le 2e pallier rajoute une tranche de 8000 € (voir les détails ici). Merci à tous ceux qui y ont participé à ce jour, merci à l’avance à tous ceux qui vont le faire!
Et merci à tous ceux qui nous ont soutenu par leur vote!
Syra et Bernard
P.S.: notez dès à présent: notre fête du jardin aura lieu dimanche 26 août à notre maraichage. Au programme: buffet champêtre (recettes à base de nos légumes + barbecue), visite du jardin, animations.
Le repas sera offert à tous les participants du financement participatif.
Une rencontre un peu providentielle sur une petite route de campagne de la France profonde: un agriculteur sur son tracteur et sa benne se range gentiment pour laisser passer mon petit camion de maraicher; le marquage publicitaire de ma camionnette faisant son effet, une heure plus tard, il m’appelle pour me dire : « on a une serre chauffée et automatisée de 1000 m2 et on cherche un maraicher qui veuille bien l’exploiter »…
C’est trop beau pour être vrai, car une serre chauffée et automatisée de 1000 m2, c’est rare dans la région et ça ne se trouve vraiment pas sous le sabot d’un cheval! Ma première réaction: méfiance, car c’est vraiment trop beau pour être vrai. Deuxième réaction: 3 jours après, l’affaire était conclue…
On fait quoi, maintenant ?
Quand 1000 m2 de terre sont laissés secs et non cultivés durant un temps certain, il vaut mieux savoir où on va et ce qu’on fait…
Sans tergiverser, on a sorti la butteuse pour faire des planches permanentes sur billons; ça réchauffe, ça draine, ça soulage le maraicher…
Dans la foulée, on a fait venir 45 m3 de compost. La vie biologique de ce sol est faible, et en attendant de pouvoir l’amender par des matières carbonnées (à coup de BRF et de paille) à l’automne, il faut pourvoir les plants et semis du nutriment nécessaire pour la saison; on est début avril et il ne faut pas traîner.
Notre nouvelle serre est en construction: 10 m de large sur 55 de long, elle est destinée à nos plants chauds: tomates, aubergines, poivrons, haricots, concombres. Le montage par l’entreprise a juste 2 mois de retard; en cause: la météo infernale qui inonde et transforme tout chantier en bourbier digne de « la grande guerre ».
Elle sera prête pour le repiquage des plants chauds de saison (fin avril). En attendant, nous sommes sur un projet qui nous permettra de faire du vrai primeur en Normandie… suspens…
Au passage, un grand merci à notre investisseur qui nous a permis la mise en route d’un tel projet.
2. Le bétonnage des amarres (on ne parlera pas de l’épisode pompe à béton restée enlisée dans la rade et qui a du être évacuée à coup de grue de camion… Fichue météo…). Au final, nous avons travaillé avec une benne à béton enfichée sur la fourche d’un tracteur faisant la navette entre la toupille et le chantier.
En cette période encore fraîche, seuls des plants rustiques peuvent supporter le climat et prospérer; en l’occurrence, il s’agit du chou, ou plutôt certaines espèces de la famille des choux, famille nombreuse… où chacun peut y trouver suivant ses goûts; de la couleur (blanc, vert, rouge), à la géographie (Milan ou Savoie, Bruxelles) en passant par la forme (feuille, pomme, tige, fleur), la famille est composite à défaut d’être recomposée.
Pourquoi est-il si bénéfique pour la santé?
D’abord parce que le chou contient beaucoup d’antioxydants;
Nous venons de repiquer un millier de fraisiers. Celui-ci est un plant assez particulier dans la mesure où – contrairement à ce qu’on pourrait penser – il fait ses réserves durant la période froide de l’année; le fraisier a besoin de 700 heures en dessous de 7º pour accumuler ses réserves. Celles-ci faites, il va se développer plus dans le chaud, surtout en phase finale durant la formation des fruits. Continuer la lecture de La culture des fraises
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