Nous sommes à la mi-octobre d’une année particulièrement difficile au niveau météorologique. Néanmoins, la nature reste généreuse et nous pourvoie de tous les légumes de saison. Septembre et octobre sont des mois charnières qui nous permettent de disposer encore des légumes d’été (tomates, poivrons, aubergines, haricots, etc) et déjà des légumes d’hiver (différents choux, mâche, poireau, épinards, radis, navets).
Cela fait de beaux étals. On vous laisse apprécier sur la vidéo ci-dessous.
Voici le programme de notre journée avec marché des producteurs, visite du maraichage et une après-midi consacrée au thème: agriculture et qualité nutritive. Nous aurons l’honneur de recevoir François Mulet et Vincent Levavasseur. A vous voir.
Pour l’organisation du repas
Nous vous proposons des grandes galettes de sarrazin richement garnies de produits issus de notre maraichage et de producteurs collègues au prix de 8€50. Dessert (non industriel évidemment) + boissons en sus. Du bon et rien que du bon.
Afin de nous faciliter la tâche, nous vous saurions gré de vous pré-inscrire afin que nous puissions avoir une estimation des quantités. Pour ce faire, rien de plus simple: il vous suffit d’envoyer un texto sur le téléphone de Syra (07 68 30 33 28) en précisant votre nom et le nombre de repas souhaités. C’est tout.
Pour toute pré-inscription, une boisson est offerte à la personne qui s’occupe de la préinscription.
Elle est bien remplie – on vous laisse jeter un coup d’oeil à la vidéo ci-dessous – et les tomates arrivent à mâturité, concombres, poivrons, aubergines et haricots le sont déjà depuis quelques temps.
Notre point de vente est actuellement sous cette serre, tous les samedis matins (9h30 à 12h30); il y en a pour les yeux et pour le palais !
Le mois de septembre est un mois laborieux pour le maraicher, car en plus des plants chauds qui produisent encore (tomates, poivrons, aubergines, concombres, haricots) et pour lesquelles il faut assurer la cueillette, il s’agit de ramasser les légumes racines pour les mettre en silo : carottes, pommes de terre, betteraves, céleris, panais; autant de gros chantiers, chronophages et souvent liés à une grosse pénibilité. Ces légumes vont être stockés au frais et sont le garde-manger pour l’hiver.
Céleris-raves: grosse production et grosses tubercules, cette année, sans fertilisation rapportée.Le ramassage des carottes (en plein soleil ce jour là)
Cette année, nous avons décidé de faire de la patate douce en grosse quantité. Cette tubercule à la chair un peu sucrée porte bien son nom. Originaire d’Amérique du sud – comme bien d’autres légumes – elle a été acclimatée à nos régions et devient de plus en plus demandée. Les conditions de culture sont cependant exigeantes – chaleur et humidité – ce qui suppose une mise en condition dans le cadre d’une culture en Normandie.
Qu’à cela ne plaise, nous avons mis 2500 plants de patates douces en culture et espérons obtenir entre 7 et 8 tonnes – si le mercure se situe au même niveau que les années passées…
Ayant une surface de serres limitée, il nous a fallu créer les conditions de serre en extérieur. Cela donne la chose suivante, une combinaison à notre sauce d’un filet à maille fine avec un voile de forçage. A droite, une planche non couverte qui servira de témoin.
Et voici ce qu’il y a sous les voiles (mi-juin)
Sous serre, les choses sont plus faciles. Ci-dessous, une planche de patates douces qui a pris son envol dès le mois de juin, ce qui veut dire que l’abondante végétation de la patate douce recouvre toute la surface de la planche.
La patate douce suppose une irrigation abondante, ce dont nous nous efforçons de garantir. A suivre…
Au mois de mai, nous avions une série de magnifiques choux-fleurs ainsi que des brocolis; les rejets de ces derniers donnent encore plusieurs semaines après les bouquets principaux.Après l’arrivée des courgettes (fin avril) et des concombres (mi-mai), voici les poivrons en ce début de juin.La serre à St-Aubain de Bonneval. Au centre, une planche de poivrons bordée de part et d’autre par des planches de tomates. Nos planches permanentes font 50 m de long.Et voici les aubergines, tutorisées de la même manière que les poivrons. Certaines variétés font déjà des plants de 1 m de hauteur; d’ici le mois d’août, ils devraient doubler.Une vue de notre serre au terrain principal à St-Martin de Bienfaite. Courgettes, concombres, tomates. Après un mois d’avril particulièrement chaud, tous les légumes ont deux semaines d’avance par rapport aux années précédentes.Les premières tomates à la mi-juin. Les premières ventes de tomates devraient démarrer aux alentour du 20 juin.La série des courgettes en extérieur a démarré elle aussi. Nous cueillons tous les jours entre 30 et 40 kg de courgettes.Culture des patates douces sur notre nouveau terrain à La Chapelle-Yvon. 2500 plants destinés à produire environ 8 à 9 tonnes (si l’été sera suffisamment chaud…)Fin mai: Epandage de paille de lin en vue d’y semer les carottes. Entre-temps, les carottes ont levé mais ont été rapidement mangé par des oiseaux… Il nous a fallu resemer une partie des 1200 m2 dédiés à la carotte.
Après 6 mois de précipitations (d’octobre à mars), la météo bascule complètement courant mars et nous avons un printemps sec, ensoleillé et plutôt chaud.
Malgré cela, c’est dans les serres que ça pousse pour l’instant.
Notre serre à primeurs, fin mars : radis, mâche, salades, navets, choux chinois, fèves, choux-fleurs, choux brocolis, blettes.
Plantation des oignons
Plantation semi-mécanisée en pleine terre8 planches de 30 mrecouvertes ensuite de paille (fumier de cheval) en provenance du haras voisin.
Sous serre, on borde les plants chauds
Courgettes, tomates, poivrons, aubergines: depuis mi-mars, les plants sont couverts tous les soirs quand les températures baissent en-dessous de 7º.
Le paillage des planches de culture
Plantation des pommes de terre
Le chantier patates a pu se faire deuxième quinzaine de mars, au retour des beaux jours.
Ici, plantation au petit terrain à pommes de terre.Le paillage du grand terrain à patates.Une première tournée de 25 tonnes fin mars, suivie d’une 2e tournée fin avril.
Notre nouveau terrain…
Un terrain de 5 ha sur la commune voisine. Bâchage pour tuer l’herbe en prévision des semis et repiquage de juin.Implantation d’une bâche bio-dégradable (amidon de maïs) avec notre toute nouvelle dérouleuse de bâches.Comme nous sommes en période poussante et afin d’éviter que l’herbe ne pousse trop la bâche, un paillage par-dessus et le terrain sera prêt fin juin pour le repiquage des poireaux.4 nouvelles zones de cultures en plus sur ce terrain qui représentent 7000 m2.
L’ail
Entre-temps, l’ail repiqué au mois de novembre a pris de l’ampleur et promet une belle récolte.
Février. Saison étrange, météo pour le moins capricieuse quand elle n’est pas odieuse. Heureusement, nous avons pu apporter des amendements carbonés dans nos serres (broyats de bois et vieux fumier pour faciliter la décomposition) en temps voulu, car aujourd’hui il est impossible de circuler sans se retrouver à Verdun en 1917.
BRF + vieux fumier et un peu de compost pour faciliter le démarrage des primeursC’est reparti depuis fin janvier avec : fèves, mâche, salades, radis, choux-fleurs, choux brocolis, navets, épinards, choux chinois.Et dans la serre à côté du château, une série de 120 pieds de courgettes. Pour réchauffer le sol, une petite bâche noire, et la nuit une couette (voile de forçage) qu’on enlève le matin: le maraicher borde ses légumes.
Saison compliquée que la saison 2019; il n’est pas simple de travailler avec Dame Nature, elle a ses caprices. Néanmoins, après quelques déboires, nous nous en tirons plutôt bien.
Voici un panorama photographique au fil des mois. Il y aurait beaucoup à dire, nous n’en avons pas le temps; ces quelques photos résument plus facilement l’activité qu’un long discours.
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