C’est l’histoire d’un raté à chaque étape:
Cela commence avec la sélection des graines; les variétés modernes ont comme objectif un maximum de rendement, donc de production en quintaux à l’hectare avec des blés raccourcis. La facilité logistique qui est le critère principal des sélections variétales l’emporte sur la qualité du produit. On en arrive à des céréales contenant plus d’amidons et plus de gluten au détriment des vitamines et minéraux.
Le stade suivant est la mouture. Les minoteries modernes étant équipées pour produire en masse, les meules actuelles sont des meules d’acier qui tournent très vite. Résultat: la farine chauffe et perd ainsi une partie de son contenu nutritif. Le stockage sur plusieurs mois en rajoute à la perte. Le pain de La Mie de Survie – que nous vous proposons – est fait de farines moulues sur meule de pierre à basse vitesse afin d’éviter le chauffement.
La farine va être pétrie mécaniquement – ce qui constitue aussi un sujet qui mériterait un développement – et va être levée grâce à la levure (chimique), laquelle fait son office de « levage » mais ne remplit pas l’autre office que réalise la levain naturel qui est celui de créer une fermentation avec tous les avantages de celle-ci: augmenter la vie biologique et donc apporter des nutriments, au passage « pré-digérer », c’est-à-dire dégrader au moins partiellement les gluten; les bactéries consomment une partie des sucres de la farine ce qui baisse le taux de glycémie dans le pain. Avec moins de gluten, le pain au levain est plus assimilable par les intestins; avec un taux de sucre plus bas, c’est le foie qui se réjouit.
La levure chimique est incapable de déclencher cette activité biologique; les pains modernes contiennent un taux élevé de gluten et des gluten agressifs pour l’intestin, ce qui explique l’augmentation des cas d’intolérance au gluten. Quand une personne vous dit qu’elle est intolérante au gluten, c’est que les parois intestinales deviennent poreuses, ce qui provoquent des douleurs; la porosité intestinale est le stade juste avant les maladies auto-immunes, lesquelles sont en partie irréversibles; on est donc dans le sérieux de la vie et de la santé et non dans les envies et les caprices. Les pains à la levure contiennent également un taux élevé de sucres lents certes, mais sucres d’autant plus importants qu’ils sont lents et capables de produire des pics glycémiques, ce qui apporte de l’eau au moulin du diabète.
Le levain naturel emprisonne mieux les molécules d’eau, ce qui explique pourquoi il sèche lentement et peut se garder 5 à 8 jours (suivant les conditions de conservation et les conditions atmosphériques), là où un pain à la levure est souvent sec dès le lendemain de sa cuisson.
Si vous êtes attentifs à préserver votre capital santé, la question du pain ne sera plus pour vous une question anodine. Les éléments précités vous expliquent pourquoi nous nous donnons la peine de vous proposer du pain au levain naturel. Et si par bonheur, nous trouvons la personne compétente en boulange au levain naturel, nous mettrons en place un fournil. Avis aux intéressés.